Le roman de la rose
Avant de vivre une aventure kafkaïenne, en tournant autour d'un lycée que je ne trouvais pas, mais vraiment pas, puis en ne trouvant pas le parking, jamais, m'égarant, puis me garant n'importe où, puis me perdant également dans le lycée, bientôt rejointe par d'autres égarées, et en retard finalement à tel point que c'était bien la peine de me lever si tôt pour être aussi en retard, j'ai eu hier le bonheur de cueillir ma rose matinale dans ma boîte aux lettres magique, puis, à nouveau, la seconde rose que voici :
Et tout de suite cela poétise la plus vulgaire 107 à sept heures du matin n'est-ce pas ? Merci au DChALR ( Doux Chevalier à la Rose, comme il y a la DJFAA, la Douce Jeune Fille aux Aguets, ancienne élève et charmante amie )...
J'en suis à mettre des lettres dans ma boîte à lettres, l'étrangeté de la chose me saute aux yeux, surtout quand j'y trouve des extraits de roman sur une boîte à lettres dans ma boîte à lettres, et que j'y mets moi-même un extrait de roman sur une boîte à lettres, dans ma boîte à lettres... boîte à lettres qui contient aussi un verre d'eau, pour que les roses cueillies attendent au frais mon retour, pourvu que mon facteur ne s'imagine pas des choses qui ne sont pas! quoique, sur un malentendu ça peut marcher, non ?
Je vous souhaite une douce journée à cueillir, la lumière est très douce dans ce petit matin de fin juin, j'adore...
Deux heures plus tard :
Je suis allée directement voir Puck dans la fraîcheur du matin. Oh, ma voiture n'est pas fraîche comme une rose! et elle fait grise mine dans sa cuirasse de métal métallique. Pas la moindre rose pour la poétiser. Je suis revenue sur mes pas, deux roses m'attendaient dans ma boîte aux lettres aux roses, avec deux messages. Oui, Chevalier, je trouve aussi qu'elle est jolie la correspondance qui s'est établie entre nous.