Retour de Venezia
Vacances terminées, j'ai rejoint pour quelques semaines mon grenier à Gray. Le coeur très serré d'avoir quitté mon Paradis!
Personne, dans le billet précédent, n'avait trouvé charmant le coin d'épicerie vénitienne avec son chien fidèle, la maison rose à sa droite baignant dans deux canaux et longée par un troisième -en somme, le chien et son spectacle quotidien. Mais on est très heureux à vivre dans cette maison, je peux vous l'assurer...
La voici "en majesté", depuis le point de vue du chien:
Le studio que j'avais décroché en catastrophe (réservation zappée par ma propriétaire de l'an dernier...) fait l'angle au deuxième étage de cette maison que j'avais toujours admirée, entourée de canaux, jolie sous tous ses angles:
En champ/contrechamp, la vue sur ce quai et le canal depuis l'appartement:
Là, il est à peine plus de quatre heures du matin, le soleil entre à flots (c'est le cas de le dire...) par la fenêtre à droite de la façade et baigne l'appartement des magiques lumières d'aurore -jaune, rose, orangée... le très petit matin était un rendez-vous magique avec Venise, le soleil se levait sur l'Arsenal, il est cinq heures du matin l'épicerie en bas est encore fermée:
La vue est prise au grand angle, pour inclure le pont sous mes fenêtres, mais de fait les célèbres lions de l'Arsenal étaient tout proches:
De cette même fenêtre, on domine un joli canal, celui qui passe le long des murailles de l'Arsenal:
... un coin, très précisément, le retour de ce canal et la maison d'en face très colorée, qui était déjà celui que j'avais le plus photographié à Venise! Là, je l'avais sous les yeux en permanence, à s'en repaître avec délectation.
Le chien devant l'épicerie, que j'avais photographié en 2013, je l'ignorais en mettant ce cliché sur le blog, est en fait celui de l'adorable Betty, la blonde fée de l'épicerie fine, amie de "ma" propriétaire - celle qui m'a donné les clefs du paradis lumineux.
Est-ce là tout? Que nenni, il y a la troisième fenêtre... Vue sur l'église qui fait face à la maison, lever de soleil:
Un peu plus tard, au petit matin:
L'appartement de mes rêves, en somme...
...où on se sent à Venise même lors de ces petits matins où on ne dort toujours pas, tellement la douleur est forte... alors on contemple le spectacle de la lumière qui change de minute en minute:
Et dans la lumière vive du soleil tout neuf, on contemple les gabians et l'ampleur majestueuse de leur vol:
Et sinon, les bijoux, les perles? La sagesse voulait que je ne ramène rien, trop lourd, trop encombrant pour mon très futur déménagement, et puis... et puis, alors que j'ai soigneusement évité les quelques lieux où j'avais été cliente, la découverte de quelques autres, des coups de coeur, quelques fils ou quelques exemplaires magnifiques.
Une fois n'est pas coutume, moi qui n'en prends quasiment jamais parce que je déteste les productions en masse que l'on trouve en général, j'ai été attirée par des perles à l'or fin, superbes.
Et le dernier jour, patatras! par surprise tomber sur le lieu rêvé, l'endroit où je voudrais travailler, un merveilleux atelier pour la fusion du verre, des postes "à la lampe" qui fonctionnaient encore, l'odeur et le spectacle! un lieu de création spécialisé dans la perle, des perles uniques par milliers, des bijoux superbes, et le piège par excellence, on me laisse prendre un canapé, tout regarder, réceptacle par réceptacle, admirer chaque perle... J'y serais bien encore.
Le moyen de rester stoïque...? et le moyen de n'avoir pas, encore et toujours, le coeur vénitien? Je partage mes trouvailles dès que la lumière reviendra en Franche-Comté.
et je vous embrasse...