Besançon, couleurs d'automne
Juste parce que l'automne est superbe, que les couleurs dorées, orangées ou rougeoyantes métamorphosent les lieux et les font redécouvrir - juste, aussi, parce que Besançon a bien du charme, je partage le plaisir d'une toute petite balade bisontine... Une vue de la boucle du Doubs et les quais, depuis le pont Battant, dans le contrejour de la lumière déjà rasante mais si automnale :
Pont Battant toujours :
J'adore le bâti bisontin, ces toits si hauts, ces belles proportions, les volumes des ouvertures, les couleurs un peu dorées et un peu bleutées des pierres, leur alternance... Un jour, j'aimerais bien habiter Besançon! Et j'adorerais habiter Nancy. Et Paris. Et Lyon. Et Venise... d'accord, j'arrête de rêver, j'avance ; montons la rue Battant!
Les réverbères semblent être faits pour l'automne, on les voit soudain différemment, quand les feuillages se clairsèment, que les troncs soudain prennent la lumière, et les feuilles qui restent deviennent aériennes, dorées, de vrais pièges à lumière! Quelques variations sur les mêmes arbres ( auxquels je n'avais pas jeté un regard un mois auparavant, et que je n'avais plus envie de quitter soudain... ) :
Là, le lampadaire de cuivre, au bord à droite, me plaît particulièrement... OK, vous vous dites que vous ne voyez pas grand-chose de Besançon, et vous avez bien raison ; même, cela s'aggrave, je finis sur une seule fenêtre, une cour intérieure rue Battant, la chance d'une porte ouverte, l'appel d'une lumière très chaude qui filtrait, la curiosité : qu'y a-t-il donc derrière, et qu'est-ce qui diffuse ce halo couleur de corail ? Le bonheur alors des textures, les grains et les accidences des murs, et les feuillages embrasés, je n'aurais pas été plus heureuse si j'avais été à Venise, en cet instant de la découverte ( d'accord, un quart d'heure après, dans les embouteillages, je n'avais plus du tout cette impression du bonheur vénitien... ) :
Belle suite d'automne à vous...