Balade d'hiver à Marseille
J'étais donc à Marseille, chez moi!, pour les vacances de Noël. Nous avons eu tous les temps, du beau à la pluie en passant par le vent. Pour une fois, balades sous la pluie, et j'ai retrouvé ce charme des crépis humides, des ocres et des Terre de Sienne saturés, qui me séduisent tant l'hiver à Venise. Donc, des clichés qui montrent ce que j'aurais bien été en peine de photographier l'été dernier, Marseille mouillée ou frileuse, des ciels plombés ou changeants...
Prêts pour la balade ? Non, inutile de prendre un manteau, c'est Marseille! D'abord le jour de Noël, avec du soleil :
Sur les allées Gambetta ( la Canebière ), la foire aux santons quasi-fermée, lumière douce.
Au même endroit, la dentelle du kiosque à musique, avec sa mouette aux aguets :
Et sur la Plaine, une lumière dorée à faire mal aux yeux sur une fenêtre décorée de même!
Si, voyez vous-mêmes :
Et puis le premier janvier, en fin d'après-midi, de gros nuages s'accumulaient, pendant que le couchant allumait des roses et des dorés étonnants :
Les photos sont prises depuis le quai de Rive-Neuve, sur le Vieux-Port, à travers les décorations lumineuses des fêtes et les mats des bateaux, sur la suivante on aperçoit l'Hôtel de Ville, le quai du Port, plus haut la butte du Panier, le quartier historique, avec la large et belle silhouette de l'Hôtel-Dieu, l'hôpital où Rimbaud est venu mourir, et qui devrait devenir un hôtel cinq-étoiles :
La lumière s'intensifiait progressivement et j'ai continué, au fil de la promenade, de prendre des images :
Ici, il s'agit du fort Saint-Jean, l'embouchure du Vieux-Port, vu d'en-face. Une expo de photo in situ est installée au bord du quai, et, si elle présente peu d'intérêt quand on la voit de près, d'ici en tout cas, ou depuis l'eau, sa scansion noire et blanche crée un bel effet de rythme sur la muraille. Vite, la lumière évolue encore :
La vue d'à peine plus loin, à peine plus tard, en plan large, la carte postale de l'entrée du Lacydon...
Et depuis les jardins du Palais du Pharo, où la vue surplombe la rade :
On la dirait colorée de façon artificielle, mais ces illuminations étaient bien là, un peu magiquement répercutées par la mer... La suivante est un peu maladroite, les couleurs ont fait monter un effet de grain pigmentaire, il me restera à me pencher un jour sur la question des lumières mixtes pour régler mieux mon appareil :
La Cathédrale de la Major, et même la vieille Major qu'on voit à sa droite, et les aperçus sur la Joliette.
Enfin, en rentrant de la balade, le fort Saint-Nicolas était si bizarrement éclairé, sa présence au beau milieu de la ville avait l'air si factice et si théâtrale, que je n'ai pas résisté :
La suite à bientôt...