Reine de la périphrase, suite

  Je me prosterne encore devant Goooooooogle 1er, qui m'envoie toujours des requêtes sur la périphrase. J'avais déjà "périphrase du mot "voiture" ( pas déçu, celui qui est tombé sur "engin qui vaut moins cher que le prix du ticket à acquitter pour extraire ledit engin du parking ou je l'aurai abandonné" - plus de 300€, le montant sur le ticket au 21 août dernier quand même... ). J'ai eu ensuite "périphrase de pluie", j'ai aujourd'hui "périphrase de l'automne". Et la reine a failli à sa réputation virtuelle récente, je n'ai pas fourni les périphrases attendues... car je ne doute pas ( hum! ) que ces recherches soient des demandes expresses déguisées de mes admirateurs en attente de la parole suprême de leur reine. Alors, magnanime, elle daigne parler. Pluie : "millions de perles incolores cristallines que le Grand Grossiste sème augustement sur notre petit monde qui devient un brillant bijou". Trop connoté créatrice de bijoux? Bon, que diriez-vous de "liquide incolore, inodore et insipide qu'on prend sur la tête quand on déteste l'engin de malheur à baleines et à mât qui n'est ni sur ni dans la mer"? Une mise en abyme! Une périphrase dans une périphrase! J'ai inventé la périphrase-poupée-russe comme ça, un soir où j'étais malade en plus... ( Pourquoi parlè-je au passé? Parce que ça fait pas tombé de la dernière pluie, de la dernière chute de liquide incolore, inodore et insipide qu'on prend sur la tête quand... Ce que je n'aime pas dans la périphrase, c'est que c'est long à taper ).
  Et, l'automne, me direz-vous ? Voyons, "saison des petits matins où le brouillard emperle l'air devenu vivifiant d'une diffuse note cristalline rebrodant les pampilles rougies des vignes vierges qui ornent comme autant de festons en guirlandes les murs et les jardins dans une décoration éphémère qui mène doucement jusqu'à celle de Noël". Même reproche que tout à l'heure? Ben vous avez de la sacrée reine de la périphrase, vous! Pardon, je voulais dire de la constance. Bon, qu'à cela ne tienne! "Saison pour mon proverbe préféré : brouillard en novembre, Noël en décembre". J'ai aussi en magasin "Noël en novembre, moins long à attendre". Ah, vous n'êtes pas client. Reine déchue, reine déçue...
  Et Goooooogle m'a envoyé une superbe requête, dommage qu'on ne puisse pas répondre à ceux qui cherchent : "murs palimpsestes". Une passion, pour moi, vous le verrez encore avec les photos de la Sucrière, ce week-end, comme dans le passé avec les photos de JR ( dans Coup de Coeur, ou le site dans mes liens, pour ceux qui ne connaissent pas ).

Sinon, j'ai lâché prise sur mon travail cet après-midi, une fois ma semaine finie ( je sais, les copies! je m'y remettrai demain... ), et je me suis amusé à faire un gri-gri, un porte-clef, bijou de sac, de ce qu'on veut. J'en faisais beaucoup, voici deux ou trois ans que c'est trop à la mode, j'ai pris mes distances, peur de faire comme tout le monde! Là, je me suis fait un petit plaisir, un too-much, cuivre vieilli, laiton, bille de verre plate vernie pailletée, broderie folle un peu comme du corail, rocailles turquoise, et fantaisie rubannée turquoise ; ici sur mon sac de Chez Louis, rue Grignan à Marseille, j'adore ces créateurs :

VENDU

Comments

[Constance]

Ravie de ton passage ici, Géraldine, et grand merci pour tes compliments! Et je te reconnais bien là, tu mets un commentaire sous un message qui parle de figure littéraire, toi dont je me souviens que tu m'avais dit que le "français" (les lettres) te manquait... J'espère que tu repasseras faire un tour par ici, me laisser un petit signe de toi, bises!!!

[géraldine]

félicitation pour ce travail d'artiste ! un blog pas comme les autres et des bijoux toujours aussi époustoufflants !