Suite des nouvelles boucles, 3
Quand je suis très absente du blog, c'est que ça ne va pas, forcément, encore moins qu'auparavant. Mais je vais profiter d'une nuit de souffrance pour montrer mes b.o. solitaires, toujours destinées à une amie chère.
Je suis éco-responsable! mais si. Bien sûr je redonne vie à des bijoux cassés ou délaissés, je reprends en priorité des matériaux anciens, mais pas que. Depuis l'origine, mon bijoutage est d'abord de la récup, ce fut même une philosophie du genre, pendant très longtemps je n'ai rien acheté pour faire mes bijoux. Ainsi il y eut le collier cochon (mais si!), là je laisse votre imagination s'amuser, la collection des pendentifs réversibles en boucle de ceinture en plastique, les b.o. porte-jarretelles, et la liste ne fait que commencer.
Là, je crochète des bouts de sac plastique. Il y a trois boucles qui sont nées, je n'ai la photo que de la toute première. Du plastique, oui, mais qui emballait des éléments de mon cher Canon EOS 5DMarkIII, les amateurs comprendront mon engouement. Légèrement cristal, le plastique, un peu épais, très transparent, la tenue est parfaite. Et, ça aussi c'est une manie depuis des décennies, j'ai fait en partie fondre le résultat, donc la forme tient comme une sculpture de verre...
Les apprêts sont noirs, comme les stries noires et blanches dont j'adore la ponctuation ici.
Quittons la récup', mais restons dans la liberté débridée, pour la boucle qui suit, une sorte de colonne de Buren:
Joli verre et pâte de verre pour les perles, dont de l'ancien (toujours), en bas la fleurette est du Murano Années Cinquante. Ce qui organise la boucle, bien sûr, est la perle de verre soufflé, dont les stries donnent par transparence des effets stroboscopiques. Anneaux doubles striés et chaîne de métal noire dressent la colonne.
Celle-ci est fort longue, mais elle peut se monter un peu plus courte si on a envie de la paire; j'ai tous les matériaux pour en créer d'autres, pour celles qui aiment le clin d'oeil architecturé, qui aiment le travail de Buren, ou qui adorent le noir et blanc, ou les tourbillons stroboscopiques, ou pour Dita von Teese (ou Geneviève de Fontenay, selon goûts) et celles qu'elle inspire. Et quant à moi, ce n'est pas dit que je m'en fasse pas une paire, car elles font multiplement sens pour moi et colleraient très bien à ma garde-robe.
Et le collier cochon, votre esprit a-t-il suivi la piste farfelue?
A bientôt j'espère, merci de la visite, merci vraiment.