Un collier Stones of Venice

  Ce soir, un collier comme des filets bleus dans du marbre, comme des ballustres de pont en pierre d'Istrie, comme l'émergence des pierres dans la brume, comme l'ombre de Venise en hiver.
  Je l'ai ainsi nommé comme l'oeuvre de ce John Ruskin qui adora Venise et que Proust adora, et qu'il traduisit, The Stones of Venice:

  De vraies pierres, forcément, une belle perle phare vénitienne lattucine au tons marins, des touches de vert lagune bleuté, pour des perles anciennes patinées qui sont pour la majeure partie du tournant XIXème/XXème...

  Le cristal ancien est taillé main, d'un gris léger de pluie, il s'égrène entre les pierres comme perleraient des gouttes sur un dallage de marbre, comme à la Ca'Rezzonico où la pluie est si belle lorsqu'elle bat le Grand Canal et qu'on descend du vaporetto en trouvant si vite l'abri du Palais à quelques mètres du débarcadère, comme ailleurs on trouverait un abri-bus, et à Venise c'est la magie d'un lieu somptueux où le marbre tremble sous les reflets luisants...

  Dans ces mélanges grisés, où je rêve à la griserie vénitienne, j'adore les notes chaudes de l'or net et clair, ou plutôt j'adore que les seules notes chaudes soient cet or véritable lumineux et dense de mes perles fétiches...

  Un peu long comme un petit sautoir, The Stones of Venice s'affiche comme beaucoup de ses aînés à 45€, je l'imaginerais à merveille sur "ma" propriétaire vénitienne, dont la finesse et la délicatesse se reflètent sur chaque atome de la peau, des cheveux, de la silhouette, du sourire..

  C'est sur ce sourire vénitien que je vous laisse, à bientôt?

Comments

[perloosette]

Une belle ambiance ce collier, un peu brumeuse, feutrée, mais d'une grande douceur avec juste ce qu'il faut d'or pour réchauffer et apporter le petit éclat de soleil indispensable.