Week-end lyonnais
Donc, je me suis évadée ce week-end - inutile de prévenir les autorités, je n'étais pas incarcérée. La Chose et moi avons, vendredi midi, fait route jusqu'au parking de la gare à Dijon. Pour ceux qui auraient besoin d'un résumé des épisodes antérieurs, la Chose est aussi nommée, pour être indulgente, l'Engin qui vaut moins que le prix du ticket à acquitter pour extraire ledit engin du parking où je l'aurai abandonné. Et si je ne suis pas indulgente, la Chose est tout bonnement innommable. Ce que j'ai pris à la gare de Dijon est très facilement nommable : un train machin. Un machin bringuebalant et vraiment crade, une carcasse qui se tortillait avec un bruit épouvantable ( quant à l'odeur... ; mais pourquoi on fait l'intérieur des trains avec des revêtements poreux et spongieux qui boivent jusqu'à saturation les... euh, comment être polie? émanations fluviales diverses et autres effluves non florales que des millions de corps ont dégorgées pendant vingt ans? ). J'ai vaguement essayé d'y corriger trois copies - quatre eussent été au-delà du raisonnable, sans tablette d'appui, avec un bruit qui m'a rendue plus que sourde.
Si si, je suis en train ( humour! ) de vous narrer un beau week-end. Mais je ne vais pas raconter ma vie, alors j'arrête parce que je suis en bon mauvais train. J'étais là :
... l'immeuble à droite. Reconnaissez-vous la Place Saint-Jean, le Vieux-Lyon ? Non ? Approchez-vous, on voit le reflet de la cathédrale en face :
"Laissez les bons temps rouler", dit la devanture, eh bien c'était tout à fait ça, dès le train quitté, tout était sur des rails... Superbe week-end. Le vendredi était prévue la visite d'un des lieux de la Biennale d'Art Contemporain, en compagnie plus qu'agréable, en nocturne. Je vous parle demain de ce que j'en ai retenu, de la Biennale ? Et je vous quitte sur une image nocturne de Lyon, les quais de Saône dans la balade du retour, après le diner, vendredi - j'aime bien le parking souterrain Saint-Jean tout éclairé, on dirait une très longue péniche à quai :